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Né en 1968 à Lagos au Nigeria, après avoir passé un temps dans la région de Constantine en Algérie avec son oncle, Keziah est envoyé par son père en Angleterre pour faire ses études. C'est ainsi qu'à l'âge de 8 ans seulement, le jeune garçon est séparé de sa famille pour rejoindre la Public School de Londres. Dans la capitale anglaise, le Nigérian découvre sa passion pour la musique. Il apprend le piano en autodidacte à l'âge de 13 ans et se révèle être doué dans ce domaine. Trois ans plus tard, il décide d'apprendre à jouer d'un autre instrument : la guitare. Petit à petit, il se met à composer ses propres textes et à les interpréter. Il crée un nouveau style musical, mélange de funk, blues, folk et soul, qu'il nomme le BluFunk.
« J’ai créé le personnage de Keziah Jones quand j’avais 13 ans pour me permettre d’évoluer dans le monde occidental. À l’époque, la musique noire renvoyait surtout au jazz, à la soul et au R’n’B. Je voulais que mon album soit visible dans les rayons et pas rangé au fin fond du magasin », se remémore-t-il, l’œil malin. Mais aujourd’hui l’artiste s’interroge sur le bien-fondé de cet alter ego. « Keziah Jones, ça a marché pendant trente ans. Je pense que j’ai besoin de me présenter autrement maintenant », reconnaît-il.
Keziah Jones commence à se produire dans des pubs londoniens et dans les souterrains du métro avant de quitter Londres pour Paris. Chanceux, il se fait repérer en 1991 dans le métro parisien, où il se produit fréquemment, par Phil Pickett, directeur artistique du label Delabel France. Dès lors, le musicien prépare ce qui sera son premier opus durant deux années. Ainsi, "Blufunk is a fact!" (Because Music) sort dans les bacs en 1993. Ce disque comporte notamment le titre Rhythm is love, un véritable carton.
L'année d'après, il sort un CD de ses chansons enregistrées en live. Rapidement, Keziah Jones présente à son public son deuxième opus : " African Space Craft "(1995), suivi par " Liquid Sunshine " sorti en 1999.
C'est en 2003, avec son quatrième album " Black Orpheus ", que le bluesman devient un musicien connu à travers le monde et se produit dans diverses villes. Lorsqu'il se rend au Nigéria, son pays natal, les Nigérians lui réservent un accueil des plus chaleureux. Fort de son succès, l'artiste ne se repose pas sur ses lauriers. Il prend le temps de plancher sur son nouveau projet et présente " Nigerian Wood " à ses fans en 2008.
Six albums qui racontent l'histoire de Keziah Jones. Son dernier en date, Captain Rugged, est sorti en 2013, une année marquée par son retour au Nigeria. Pourtant, le natif d'Abeokuta ne cesse jamais de nous surprendre et il va sortir un nouvel album en collaboration avec Philippe Cohen Solal, cofondateur du Gotan Project, sous le label de Ya Basta Records.
Il s'agit de ' Class of '89', un nouveau projet à quatre mains, dévoilé petit à petit ce vendredi 20 Janvier 2023, avec la sortie du single " Give Thanks & Praises " que nous sommes impatients de découvrir et de goûter.
« Au début du printemps 1989, avec un copain, lui aussi musicien, on est parti voir Paris. Contrairement à Londres, jouer de la musique dans le métro y était autorisé, et on a découvert que c’était rentable. J’étais au bon endroit au bon moment, j’ai rencontré les bonnes personnes et boum! »
Oma Jali est une artiste aux multiples facettes. Native de Cergy, cette auteure-compositrice-interprète a su se démarquer en 2016 lors de son passage à The Voice saison 5, en revisitant le titre "Money for Nothing" des Dire Straight sur un fond trap / rock. En 2017, elle devient la "frontwoman" des The Noface, en compagnie des 4 musiciens de Skip the Use. Ensemble, ils sillonnent les festivals et sortent "Chapter One", un album resoluement rock qu'elle co- écrit et compose en apportant sa touche hip hop / soul / reggae. Aujourd'hui , Oma Jali se lance en solo et nous emmène dans son univers coloré !